Séminaire sur Françoise Choay


Françoise Choay et l’histoire de l’urbanisme : quel bilan aujourd’hui?

Séminaire de réflexion sur une œuvre dans le cadre de l’ADHU

(Association pour le développement de l’histoire de l’urbanisme)

Le 25 juin 2025, de 14h à 16h15

A l’Université de Paris Nanterre

salle de séminaire W1 (RDC) du Bâtiment Max Weber

Lien zoom : https://univ-eiffel.zoom.us/j/85857148612

Mot de passe : 45emGsiN

Le séminaire aura la forme d’une table-ronde et discussion au cours de laquelle chacun aura l’occasion d’expliciter son rapport à un œuvre importante pour l’histoire de l’urbanisme. Ont souhaité prendre la parole Laurence Bassières, Isabelle Chesneau (sous réserve), Laurent Coudroy de Lille, Philippe Dehan, Cynthia Gora-Gobin, Corinne Jaquand, Gilles Novarina, Clément Orillard, Margareth Pereira, Daniel Pinson, Olivier Ratouis.

Pourquoi Choay ?

1-Parce que c’est important : Françoise Choay a puissamment contribué à structurer le champ de l’urbanisme en France ;

2-Parce que c’est intéressant : ses réflexions particulièrement stimulantes sont largement diffusées pour comprendre l’histoire et la théorie de l’urbanisme ;

3-Parce que, récemment décédée, elle fait désormais partie de l’histoire de l’urbanisme !

Pourquoi dans le cadre de l’ADHU ?

1-Les institutions traversées par Françoise Choay lui ont rendu hommage depuis le 8 janvier 2025 ou le feront comme peuvent le faire les institutions, c’est-à-dire de manière neutre, mémorielle ou hagiographique.

L’ADHU, en plus d’être transversale à plusieurs de ces entités peut porter un regard plus distancé, voire critique sur son œuvre.

En outre, notre réseau n’est pas constitué de personnes qui l’ont à priori connue, ce qui est bien pour déjouer les effets de connivence/autorité qui prévalent parfois dans les hommages scientifiques.

2-Ces institutions sont surtout celles de l’architecture ou du patrimoine… alors que l’on peut considérer que le travail de Françoise Choay a largement porté sur l’urbanisme (champ dans lequel elle a fait l’essentiel de sa carrière universitaire, soit quelque 25 années). La question est d’autant plus justifiée qu’elle n’était pas au sens strict « historienne de l’urbanisme » :  ses rapports avec ce domaine méritent vraiment d’être examinés (son enseignement, l’impact de son œuvre, ses références, son rapport à la doctrine et à la critique…).

3-Il nous semble également que ce sujet serait fédérateur pour notre jeune association. Tous ses membres ont sans doute croisé et lu son œuvre. Plusieurs manifestent leur intérêt à en discuter.

Contacts : laurent.coudroydelille@wanadoo.fr et oratouis@parisnanterre.fr